Glossaire du Moyen-Âge : termes et définitions

Plongez dans la riche tapisserie du Moyen Âge avec notre glossaire complet. Que vous soyez un érudit en herbe ou un passionné d’histoire, ces termes et définitions éclaireront les recoins parfois obscurs de cette ère fascinante.

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Table des matières

Lexique des armes médiévales

L’armurerie médiévale témoigne de l’ingéniosité et de l’art de la guerre pendant la période. Explorez les outils des chevaliers et des fantassins, des combattants ordinaires aux grands seigneurs de guerre.

Épée longue

L’épée longue, ou l’épée bâtarde, était le compagnon indissociable du chevalier. Avec une lame capable de pénétrer les mailles et de parer avec dextérité, cette arme emblématique du Moyen-Âge était un symbole de bravoure et de statut. Forgée dans les meilleures aciéries d’Europe, chaque épée était le fruit d’un savoir-faire artisanal complexe. Sa poignée, souvent ornée, offrait une prise ferme pour des duels où chaque détail pouvait faire la différence entre la vie et la mort. Sur le champ de bataille, elle chantait l’honneur et la terreur, écrivant l’histoire avec chaque coup porté.

Hache de guerre

La hache de guerre médiévale était un outil de destruction efficace entre les mains d’un guerrier puissant. Sa tête lourde, souvent incrustée d’ornements symboliques, infligeait des dégâts redoutables aux ennemis, qu’ils soient à pied ou à cheval. La hache pouvait briser les os et fendre les armures avec une brutalité impitoyable. Sur les champs de bataille embourbés, la hache n’était pas seulement une arme mais un instrument de peur, brandi par des hommes qui semblaient surgir des pages d’un récit épique.

Arbalète

L’arbalète incarnait l’évolution de la technologie militaire du Moyen-Âge. Capable de lancer un carreau d’acier à travers les mailles et même les plaques d’armure, elle a changé le visage des confrontations armées. Sa mécanique complexe, requérant des compétences particulières pour l’armement et le tir, représentait une avancée significative par rapport à l’arc traditionnel. Les arbalétriers étaient souvent craints et respectés, car ils pouvaient abattre un chevalier avant même que celui-ci ne franchisse la distance les séparant.

Lance

La lance, souvent associée aux chevaliers et aux tournois, était l’arme de prédilection pour la charge de cavalerie. Elle permettait au cavalier de frapper l’ennemi de loin, avec l’élan du cheval amplifiant la force du coup. Utilisée en premier lieu pour désarçonner l’adversaire ou percer sa défense, la lance était une démonstration de la puissance et de la précision de la cavalerie médiévale. Les lances étaient également ornées de fanions ou de bannières, ajoutant une touche de couleur et de fierté aux armées en marche.

Fléau d’armes

Le fléau d’armes, avec ses chaînes et sa boule cloutée, était un spectacle terrifiant sur le champ de bataille. Son design unique permettait à la tête de l’arme de se mouvoir librement, la rendant imprévisible et capable de déjouer les boucliers et parades de l’adversaire. En tournoyant avec force, le fléau pouvait causer des blessures graves, et son usage requérait une maîtrise et une force considérables. La peur qu’inspirait le fléau d’armes venait autant de son aspect brutal que de la réalité sanglante de ses coups.

Dague

Petite mais mortelle, la dague était essentielle pour les combats rapprochés qui étaient monnaie courante une fois que les lignes s’effondraient. Sa lame courte et acérée était parfaite pour trouver les failles dans l’armure, capable de frapper là où l’ennemi était le plus vulnérable. Les poignards étaient souvent le dernier recours d’un combattant désarmé, et leur utilisation exigeait agilité et ruse. Ils étaient aussi les compagnons silencieux des assassins et des voleurs, leurs lames se dissimulant aussi facilement sous les manteaux que dans l’ombre des ruelles.

Massue

La massue, souvent fabriquée à partir de bois robuste ou même de métal, était simple en apparence mais redoutable en combat. Elle pouvait briser des boucliers et écraser les armures sans la précision requise pour une épée ou un poignard. La massue était l’arme du peuple, facile à produire et à utiliser, mais elle était aussi parfois choisie par des guerriers qui préféraient la force brute à la finesse de la lame.

Arc long

L’arc long était une arme emblématique, surtout dans les mains des archers anglais, qui l’ont utilisé avec une efficacité mortelle lors de conflits comme la bataille d’Agincourt. Sa longue portée et sa grande puissance demandaient des années d’entraînement pour maîtriser la tension et la visée nécessaires à son utilisation optimale. Les volées d’arcs longs pouvaient noircir le ciel et semer la mort avant même que les armées ne se rejoignent.

Cotte de mailles

La cotte de mailles était une innovation défensive révolutionnaire, fournissant une protection contre les armes tranchantes et les projectiles sans sacrifier la mobilité. Chaque anneau était soigneusement relié aux autres, créant une surface métallique qui pouvait dévier les coups d’épée et les flèches. Malgré son poids, la cotte de mailles était favorisée par beaucoup pour son équilibre entre défense et agilité.

Bouclier

Bien plus qu’une simple protection, le bouclier était un outil offensif et défensif. Sa surface pouvait être utilisée pour repousser, frapper ou même désarmer un adversaire. Les boucliers étaient souvent peints avec les armoiries ou les emblèmes de leur porteur, servant non seulement d’outil de guerre mais aussi de symbole d’identité et de fierté.

Javelot

Le javelot était l’arme de jet par excellence, léger et rapide, utilisé pour affaiblir l’ennemi ou pour briser son élan avant une charge. Souvent lancé en volées, les javelots pouvaient créer une pluie mortelle, semant le chaos dans les rangs ennemis. Ils étaient également utilisés pour la chasse, prouvant leur polyvalence comme outil de survie et d’engagement militaire.

Bâton de combat

Le bâton de combat était l’arme du commun des mortels, accessible et facile à manier. Il pouvait être utilisé pour parer des attaques, infliger des coups contondants, ou même comme levier dans les luttes. Sa simplicité cachait une efficacité certaine dans les mains d’un utilisateur expérimenté.

Pavois

Le pavois était un grand bouclier qui servait de protection mobile sur les champs de bataille ou pendant les sièges. Les arbalétriers et les archers l’utilisaient pour se couvrir pendant qu’ils rechargeaient, les rendant moins vulnérables aux tirs ennemis. Ces boucliers pouvaient aussi être plantés en terre pour créer des fortifications temporaires ou des barrières contre la cavalerie.

Lexique des armures médiévales

Les armures médiévales, véritables œuvres d’artisanat, étaient conçues pour la protection dans un monde où le combat était une réalité omniprésente.

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Heaume

Le heaume, casque métallique, était conçu pour protéger la tête. Il pouvait être surmonté de créneaux et décoré de motifs héraldiques pour identifier son porteur sur le champ de bataille.

Haubert

Le haubert était une cotte de mailles longue, faite de milliers d’anneaux en métal entrelacés, couvrant le corps du porteur du cou jusqu’aux genoux. Elle offrait une protection flexible contre les coups d’épée et les flèches.

Soleret

Le soleret était une armure de pied en métal articulé qui protégeait les pieds du chevalier. Il complétait l’armure de jambes et permettait encore une certaine mobilité.

Gambison

Le gambison, bien que souvent porté comme vêtement, était aussi un élément d’armure. Épais et résistant, il absorbait les chocs et pouvait être renforcé avec des plaques de métal pour une protection supplémentaire.

Plastron

Le plastron était une pièce d’armure en métal qui protégeait le torse. Il faisait partie de l’armure de plaques et était conçu pour dévier les coups portés au cœur et aux organes vitaux.

Brassards

Les brassards étaient des protections pour les bras, allant du poignet au coude ou au-delà. Ils pouvaient être faits de cuir renforcé ou de plaques de métal articulées.

Cuissots

Les cuissots protégeaient les cuisses. Ils étaient souvent constitués de plaques métalliques articulées qui permettaient un compromis entre mobilité et défense.

Grèves

Les grèves enveloppaient les mollets du combattant. Elles pouvaient être faites en cuir épais ou en métal et étaient essentielles pour protéger les jambes lors des affrontements rapprochés.

Gorgerin

Le gorgerin était une pièce d’armure destinée à protéger la gorge et le cou. Il pouvait être une extension de la cotte de mailles ou une pièce indépendante associée à une armure de plaques.

Écu

L’écu était le grand bouclier utilisé pour la protection personnelle. Il servait à parer les coups d’épée et à dévier les projectiles. Il était souvent orné de l’emblème ou des armoiries du chevalier pour identification.

Lexique de l’habillement médiéval

L’habillement médiéval, reflet de la société de l’époque, était un indicateur de rang social, de profession et d’origine géographique. Des paysans aux nobles, chaque classe revêtait des habits distincts.

Cotte

La cotte était une robe simple, souvent en lin ou en laine, portée par tous. C’était la pièce de base de l’habillement médiéval, aussi bien pour les hommes que pour les femmes, se distinguant par sa coupe et sa longueur selon la mode de l’époque.

Surcot

Le surcot venait par-dessus la cotte. Initialement fonctionnel, il est devenu un symbole de mode, notamment chez les nobles. Richement décoré, il témoignait du statut et de la richesse de celui qui le portait.

Chainse

La chainse était une chemise longue, souvent portée sous la cotte pour des raisons de confort et d’hygiène. Faite de lin, elle absorbait la transpiration et servait de première couche vestimentaire.

Gambison

Le gambison était un vêtement matelassé porté sous l’armure pour amortir les coups. Il pouvait également servir d’armure légère pour ceux qui ne pouvaient pas s’offrir une protection métallique.

Pourpoint

Le pourpoint, souvent confondu avec le gambison, était un justaucorps matelassé qui allait se raffiner au fil du temps pour devenir une pièce de mode. Il était ajusté et soulignait la silhouette, tout en étant pratique pour l’activité physique.

Houppelande

La houppelande était un manteau ample et long, caractérisé par des manches parfois très larges. Appréciée pour son élégance et son confort, elle était portée par les hommes et les femmes de la haute société.

Atour

L’atour faisait référence à l’ensemble des accessoires vestimentaires, y compris les coiffes et les ceintures, qui complétaient et enrichissaient les tenues. Ils étaient souvent le signe distinctif d’une grande attention portée à l’élégance.

Braies

Les braies étaient une sorte de pantalon ou sous-vêtement long, serré à la taille par une ceinture et parfois aux chevilles. Elles constituaient l’habit de base pour les hommes.

Cale

La cale était un bonnet porté sous le heaume, pour des raisons de confort et de protection. Elle pouvait aussi être portée seule comme un signe d’appartenance à une certaine classe ou profession.

Chaperon

Le chaperon était une capuche parfois munie d’une courte cape, couvrant la tête et parfois les épaules. Il était très répandu, car il protégeait efficacement contre les intempéries et était facile à fabriquer.

Lexique de la vie au Moyen-Âge

La vie au Moyen Âge était régie par des systèmes sociaux et économiques complexes. La compréhension de cette époque passe par l’apprentissage d’un lexique spécifique qui décrit les différentes facettes de la vie quotidienne, les obligations et les structures qui la composaient. Voici une incursion dans ce vocabulaire riche et descriptif.

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Banalités

Les banalités étaient des taxes que les paysans devaient payer pour l’usage des installations du seigneur, comme le four, le moulin ou le pressoir. Cette pratique reflète l’économie rurale contrôlée par la noblesse, où les paysans étaient économiquement dépendants de leur seigneur.

Corvée

La corvée était une forme de travail non rémunéré que les serfs devaient effectuer sur les terres de leur seigneur. C’était une obligation liée à leur statut et pouvait consister en des travaux agricoles ou de maintenance des infrastructures seigneuriales.

Fief

Le fief désignait une terre ou un revenu concédé par un seigneur à un vassal en échange de services et de protection. C’était la base du système féodal, structurant les relations sociales et politiques de l’époque.

Hommage

L’hommage était le cérémonial par lequel un vassal reconnaissait être l’homme d’un seigneur. Il impliquait une série d’obligations et de devoirs mutuels, consolidant les liens de fidélité au sein de la hiérarchie féodale.

Joutes

Les joutes étaient des compétitions chevaleresques où les chevaliers s’affrontaient en duel, souvent lors de fêtes ou de tournois. Ces événements étaient à la fois des spectacles et des occasions pour les chevaliers de démontrer leur habileté et leur bravoure.

Manse

Le manse était l’unité de base de la tenure paysanne, correspondant à la terre suffisante pour nourrir une famille. Dans le système féodal, c’était souvent la quantité de terre qu’un serf cultivait pour lui-même après avoir satisfait aux exigences de corvée pour son seigneur.

Sénechal

Le sénechal était un officier de haut rang dans la maison d’un noble, responsable de l’administration de la seigneurie. Il pouvait également présider le tribunal seigneurial et gérer les terres en l’absence du seigneur.

Troubadour

Le troubadour était un compositeur et interprète de la poésie lyrique et des chansons en langue d’oc. Artisan de la culture médiévale, il célébrait souvent l’amour courtois et l’héroïsme chevaleresque.

Gabelle

La gabelle était une taxe sur le sel, imposée par le roi ou le seigneur local. Le sel étant essentiel pour la conservation des aliments, cette taxe était particulièrement impopulaire et pesante pour la population.

Talle

La taille était un impôt direct levé sur les paysans et les non-nobles. Sa nature était souvent arbitraire et lourde, ce qui pouvait entraîner des mécontentements et des révoltes paysannes.

Villain

Le villain était un paysan libre, mais pauvre, vivant principalement de l’agriculture. Il occupait un échelon social inférieur dans la hiérarchie rurale et devait souvent des obligations à un seigneur local.

Bourg

Le bourg était un village ou un petit groupe d’habitations, souvent fortifié, qui servait de centre de commerce et d’artisanat. Il pouvait être le siège d’un marché et devenait parfois une ville à part entière.

Charte de franchise

La charte de franchise était un document accordé par un seigneur, exemptant les résidents d’un bourg de certaines obligations et leur accordant des privilèges. Cela pouvait inclure des droits de marché, de justice et d’autonomie administrative.

Lexique des titres et de la noblesse

Plongeons avec passion dans les arcanes de la noblesse, où chaque titre est une porte ouverte sur l’histoire et le pouvoir.

Duc

Le titre de duc est synonyme de puissance et d’autorité. Surplombant presque tous les échelons de la noblesse, le duc gouvernait une vaste étendue de terre connue sous le nom de duché. Souvent de sang royal ou princier, son influence s’étendait souvent bien au-delà de ses terres, dans les affaires du royaume lui-même.

Comte

En dessous du duc se trouve le comte, seigneur d’un comté. Ses fonctions variaient de la gestion des terres à l’administration de la justice, souvent jouissant d’une grande indépendance. Le comte était essentiel à la structure féodale, agissant comme intermédiaire entre le roi et les seigneurs locaux.

Chevalier

Le chevalier, souvent idéalisé pour sa bravoure et son honneur, était le cœur battant de la chevalerie médiévale. Cet illustre guerrier, après avoir été adoubé, se vouait à une vie de service et de combat, tout en adhérant à un code de conduite rigoureux qui régissait ses actions.

Baron

Un échelon en dessous du comte, le baron contrôlait une baronnie et pouvait commander sa propre armée. Bien que moins influent que le duc ou le comte, le baron jouissait d’un certain prestige et exerçait une autorité significative au sein de ses terres.

Vassal

Le vassal est la cheville ouvrière du système féodal. Par le serment de vassalité, il s’engageait envers un seigneur plus puissant, promettant service militaire et soutien en échange de protection et de terres à cultiver ou à défendre.

Sire

Le terme de sire était réservé aux seigneurs et souverains, équivalent médiéval de « monsieur » avec une nuance de supériorité. Il précédait souvent le nom ou le titre, marquant respect et statut élevé dans la hiérarchie sociale.

Damoiselle

La damoiselle incarnait la jeunesse et l’élégance de la noblesse féminine. Avant de devenir dame, elle représentait une potentialité d’alliances précieuses et était souvent au centre de l’éducation courtoise et des traditions de l’époque.

Bourgeois

Les bourgeois formaient l’épine dorsale des villes médiévales, n’étant ni nobles ni paysans, ils accumulaient richesse et influence par le commerce et l’artisanat. Ce statut leur conférait des droits et des privilèges dans l’économie urbaine en plein essor.

Marquis

Le marquis, seigneur d’une marche ou frontière, jouait un rôle crucial dans la défense du royaume. Il devait être constamment vigilant et prêt au combat, ce qui lui valait souvent un grand respect et des récompenses.

Vicomte

Le vicomte, bras droit du comte, exerçait l’autorité dans les vicomtés. Sa position était essentielle pour maintenir l’ordre et administrer la justice locale, souvent dans des régions difficiles ou éloignées.

Châtelain

Le châtelain tenait son nom de la charge qu’il assumait : la garde d’un château. Son rôle dépassait la simple gestion militaire, s’étendant à l’administration civile et à la justice dans sa seigneurie.

Escuyer

L’escuyer, ou écuyer, était le compagnon d’armes et le serviteur d’un chevalier. Ce rôle était souvent occupé par des jeunes nobles en formation, qui apprenaient les arts de la guerre et les coutumes de la cour.

Bâtard

Dans la hiérarchie rigide de la noblesse, le bâtard occupait une place ambiguë. Souvent exclus de la succession directe, ils pouvaient néanmoins acquérir un statut et une reconnaissance significatifs, surtout s’ils étaient légitimés par leur père noble.

Lexique des bâtiments et architectures médiévales

Les structures médiévales reflètent la complexité et la diversité de cette époque, alliant besoin de défense et aspiration à la beauté.

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Donjon

Le donjon était la tour maîtresse, souvent la plus robuste et la plus défensive d’un château médiéval. Il servait de refuge ultime mais aussi de résidence seigneuriale, dominant le paysage et affirmant la puissance du seigneur.

Bastide

Les bastides étaient des villes médiévales planifiées, souvent établies dans le sud-ouest de la France pour coloniser et défendre des frontières. Elles étaient caractérisées par une organisation spatiale régulière et octroyaient des privilèges économiques à leurs habitants.

Cathédrale

La cathédrale, avec ses voûtes élancées et ses vitraux colorés, était le centre spirituel et géographique de la ville médiévale. Elle symbolisait la puissance de l’Église et était souvent l’œuvre architecturale la plus impressionnante et la plus ornée de la région.

Monastère

Les monastères étaient des sanctuaires de paix et de spiritualité. Ils constituaient non seulement des centres de vie religieuse, mais aussi des foyers de savoir, où l’on copiait des manuscrits et où l’on cultivait les arts et les sciences. Leurs murs renfermaient souvent des jardins, des bibliothèques et des lieux de soin, indispensables à la communauté.

Reliquaire

Le reliquaire, objet d’art souvent somptueux, avait pour vocation de contenir et de protéger les reliques des saints. Ces dernières, censées être dotées de pouvoirs miraculeux, attiraient pèlerins et dévots, renforçant ainsi le prestige de l’église ou du monastère qui les possédait.

Tympan

Le tympan ornait l’entrée des églises et des cathédrales, formant une sorte de tableau de pierre au-dessus des portails. Il représentait des scènes religieuses, conçues pour éduquer et impressionner les fidèles par leur symbolisme profond et leur finesse artistique.

Créneau

Le créneau, élément défensif par excellence des fortifications médiévales, permettait aux défenseurs d’observer et d’attaquer l’ennemi tout en restant protégés. Ces ouvertures alternées sur les remparts sont devenues emblématiques de l’architecture militaire de l’époque.

Poterne

La poterne était une porte dérobée dans un château ou une enceinte fortifiée, utilisée pour les sorties discrètes ou les issues de secours. En temps de siège, elle pouvait s’avérer cruciale pour les opérations de ravitaillement ou les contre-attaques.

Barbacane

La barbacane, fortification avancée, protégeait l’entrée principale d’un château ou d’une ville fortifiée. Avec ses murs épais et ses meurtrières, elle servait de première ligne de défense, repoussant les assaillants avant qu’ils n’atteignent le cœur de la forteresse.

Chapelle

La chapelle était un lieu de culte intime et souvent privé, situé à l’intérieur des châteaux ou des manoirs. Contrairement aux cathédrales et aux grandes églises, elle servait à la dévotion personnelle du seigneur et de sa cour.

Palis

Le palis était une clôture faite de pieux en bois, parfois de pierre, servant à délimiter et à défendre sommairement un espace. Moins coûteux et plus rapide à ériger qu’un mur, il était couramment utilisé dans les camps militaires ou les premiers stades de colonisation d’un territoire.

Motte castrale

La motte castrale, typique du début du Moyen Âge, était une butte de terre artificielle surmontée d’un donjon en bois ou en pierre. Ce type de fortification utilisait le relief pour renforcer sa défense et marquer le paysage féodal.

Hourd

Le hourd était une construction en bois adossée au sommet des murs d’une forteresse. Il offrait aux défenseurs un abri et une position avantageuse pour lancer des projectiles sur les assaillants, sans s’exposer.

Lexique de la religion médiévale

La religion imprégnait tous les aspects de la vie médiévale, offrant un cadre spirituel et moral, ainsi qu’une source d’inspiration artistique et intellectuelle.

Abbaye

Une abbaye est le cœur pulsant de la spiritualité médiévale, abritant une communauté de moines ou de nonnes. Centres d’éducation, de copie de manuscrits et d’agriculture, ces complexes autonomes étaient souvent dotés d’églises imposantes et de bibliothèques riches.

Liturgie

La liturgie est l’ensemble des pratiques de culte publique dans le christianisme. C’est une chorégraphie sacrée rythmant la vie religieuse par ses messes, ses prières et ses chants, façonnant le quotidien des fidèles comme des clercs.

Reliquaire

Le reliquaire, souvent d’une grande beauté artistique, est un écrin destiné à conserver et exposer les reliques des saints. Ces objets de dévotion incitaient à la prière et étaient censés posséder des pouvoirs de protection et de guérison.

Hérésie

L’hérésie, c’est l’infraction grave aux dogmes établis par l’Église. Les hérétiques, souvent persécutés, défiaient l’ordre ecclésiastique et pouvaient entraîner des schismes profonds au sein de la chrétienté.

Catharisme

Le catharisme était un mouvement religieux médiéval considéré comme hérétique par l’Église catholique. Prônant un dualisme absolu entre le bien et le mal, il a été la cible de la Croisade des Albigeois et de l’Inquisition.

Croisade

Les croisades étaient des expéditions militaires initiées par l’Église pour libérer les Lieux saints des mains musulmanes ou combattre l’hérésie. Elles ont profondément marqué la géopolitique médiévale et les relations entre chrétiens et musulmans.

Inquisition

L’Inquisition était une institution de l’Église chargée de traquer et juger les hérésies. Crainte pour ses méthodes d’interrogatoire et ses sentences impitoyables, elle incarnait l’autorité intransigeante de l’Église sur les âmes.

Pèlerinage

Le pèlerinage consistait en un voyage religieux vers un lieu sacré. Réalisé dans un esprit de pénitence ou de dévotion, il était l’occasion de grandes rencontres et pouvait contribuer à la diffusion des cultures et des savoirs.

Clergé

Le clergé désigne l’ensemble des personnes ordonnées pour les fonctions religieuses. Séparés en clergé séculier (prêtres, évêques) et régulier (moines, nonnes), ils étaient au cœur de la vie spirituelle et sociale.

Diocèse

Le diocèse est une division territoriale de l’Église dirigée par un évêque. Unité administrative mais aussi spirituelle, il structurait l’organisation de l’Église et délimitait les zones d’influence des autorités ecclésiastiques.

Evêché

L’évêché est la juridiction d’un évêque. Il comprend la cathédrale, siège de l’évêque, ainsi que toutes les paroisses et institutions religieuses qui relèvent de son autorité.

Paroisse

La paroisse est la communauté de fidèles rattachée à une église locale et placée sous la responsabilité d’un prêtre. Elle constituait le cadre de vie religieuse le plus proche des laïcs.

Sacrement

Un sacrement est un rite sacré institué par Jésus-Christ, signe visible de la grâce divine. Baptême, Eucharistie, Mariage sont parmi les sept sacrements centraux de la foi chrétienne.

Lexique de la médecine médiévale

La médecine du Moyen Âge, influencée par les écrits anciens et la tradition orale, est un mélange de savoirs empiriques, de superstitions et de pratiques religieuses. Elle est l’ancêtre lointaine de notre médecine moderne, avec ses propres méthodes et croyances.

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Saignée

La saignée était un traitement médical préconisant l’évacuation du sang pour traiter divers maux. Basée sur la théorie des humeurs, cette pratique cherchait à rétablir l’équilibre corporel présumé perturbé.

Chirurgien-barbier

Le chirurgien-barbier, loin d’être un simple coiffeur, rendait de nombreux services médicaux, tels que des extractions dentaires, des saignées, et même de petites opérations chirurgicales. Ce praticien était souvent l’unique recours médical accessible au peuple.

Miasme

La théorie des miasmes postulait que des émanations corrompues de matière en décomposition étaient à l’origine des maladies. Ce concept expliquait la propagation d’épidémies sans la connaissance des germes.

Apothicaire

L’apothicaire était le pharmacien du Moyen Âge, préparant et vendant des remèdes à base de plantes et de minéraux. Il jouait un rôle central dans la dispensation des soins et la conservation des connaissances sur les propriétés médicinales.

Pharmacopée

La pharmacopée médiévale regroupait l’ensemble des remèdes disponibles et leurs recettes de préparation. Ces traités étaient souvent compilés par des médecins et transmis à travers les générations.

Humorisme

L’humorisme était la théorie médicale dominante qui attribuait les maladies à un déséquilibre des quatre humeurs du corps : sang, phlegme, bile jaune et bile noire. Les traitements visaient à rééquilibrer ces fluides corporels.

Plante médicinale

Les plantes médicinales constituaient la base de la pharmacopée. Leurs vertus étaient étudiées et exploitées pour créer une multitude de remèdes aux effets parfois réels, parfois imaginaires.

Antidote

L’antidote, souvent issu de connaissances ancestrales, était un remède administré pour contrer les effets de poisons. Ces substances pouvaient être aussi bien préventives que curatives.

Lepra

La lepra, ou lèpre, était une maladie redoutée et mal comprise, entraînant la stigmatisation et l’isolation des malades. Les léproseries étaient des établissements dédiés à leur prise en charge.

Hospice

L’hospice médiéval offrait refuge et soins aux voyageurs, aux pauvres et aux malades. Ces lieux de charité étaient souvent tenus par des ordres religieux et jouaient un rôle social essentiel.

Pestilence

La pestilence, synonyme de peste, désignait de manière générale toute épidémie mortelle. Elle était crainte pour sa rapidité de propagation et sa létalité.

Cataplasme

Le cataplasme était une préparation médicinale appliquée en compresse sur la peau. Il servait à traiter localement divers maux, grâce à la chaleur et aux propriétés des ingrédients utilisés.

Tisane

La tisane, infusion de plantes aux vertus thérapeutiques, était un remède de choix pour de nombreux maux. Elle était appréciée pour sa facilité de préparation et son effet apaisant.

Lexique des armes de siège médiévales

Les armes de siège étaient des instruments cruciaux dans la stratégie militaire médiévale, conçus pour briser les fortifications ennemies et permettre l’invasion de châteaux ou de villes fortifiées.

Trébuchet

Le trébuchet était une puissante catapulte médiévale capable de lancer des projectiles de grande taille, tels que des pierres ou même des carcasses d’animaux, sur ou par-dessus les murs d’une forteresse.

Bélier

Le bélier, souvent monté sur roues et parfois recouvert pour protéger ses utilisateurs, était utilisé pour enfoncer les portes ou les murs grâce à son lourd tronc d’arbre fixé horizontalement.

Mangonneau

Similaire au trébuchet, le mangonneau était une catapulte utilisée pour lancer des pierres ou d’autres projectiles, mais de taille plus réduite et avec une portée souvent moins importante.

Baliste

La baliste était une sorte de grande arbalète fixe, conçue pour lancer des projectiles longs et fins comme des javelots ou des flèches, avec une précision redoutable sur de longues distances.

Catapulte

La catapulte désigne généralement tout engin médiéval utilisé pour projeter des objets. Elle employait un bras mécanique pour lancer des projectiles sur ou dans les fortifications ennemies.

Tour de siège

Les tours de siège étaient des structures mobiles en bois, souvent plus hautes que les murs de la fortification attaquée, permettant aux assaillants d’y pénétrer en passant au-dessus des défenses.

Échelle d’assaut

Les échelles d’assaut étaient utilisées par les soldats pour escalader les murs des fortifications ennemies. Elles étaient simples à fabriquer et pouvaient être déployées rapidement.

Engin de siège

« Engin de siège » est un terme générique désignant tout dispositif médiéval conçu pour attaquer ou affaiblir les fortifications lors d’un siège, incluant les catapultes, les béliers et les tours de siège.

Brèche

Une brèche était une ouverture créée dans les murs d’une forteresse ou d’une ville fortifiée par les armes de siège, permettant ainsi aux assaillants de pénétrer à l’intérieur.

Fosse

La fosse désigne un fossé défensif creusé autour d’une fortification. Dans le contexte d’un siège, les assaillants devaient la franchir ou la combler pour atteindre les murs.

Herse

La herse était une grille de fer lourde abaissée aux entrées des châteaux pour empêcher l’accès ou bloquer l’avancée des ennemis après une brèche.

Muraille

Les murailles sont les murs épais et robustes entourant une ville ou un château, constituant la première ligne de défense contre les attaques et les sièges.

Meurtrière

Une meurtrière est une petite ouverture dans le mur d’une fortification, permettant aux défenseurs de tirer sur les assaillants tout en restant protégés.

Lexique de l’art médiéval

L’art médiéval, avec ses diverses formes et fonctions, a fortement contribué à l’expression de la spiritualité, ainsi qu’à la représentation de la hiérarchie sociale et de la vie quotidienne de cette époque.

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Romanesque

Le style roman, ou roman, est caractérisé par des arcs en plein cintre, des structures massives, des murs épais et peu de fenêtres. Il domine l’architecture européenne du XIe au XIIe siècle.

Gothique

L’art gothique se reconnaît à ses hautes voûtes, ses arcs-boutants, ses vitraux étendus et sa sculpture détaillée, offrant des édifices élancés et lumineux, populaires du XIIe au XVIe siècle.

Fresque

La fresque est une technique de peinture murale réalisée sur du plâtre humide, permettant à la couleur de pénétrer profondément dans le mur pour une grande durabilité.

Enluminure

L’enluminure désigne l’art de décorer les manuscrits avec des bordures, des illustrations et des lettres ornées, souvent réalisées avec des pigments et de l’or fin.

Vitrail

Le vitrail est un assemblage de morceaux de verre colorés, parfois enrichis de peintures, utilisé principalement dans les fenêtres des églises pour raconter des histoires bibliques ou représenter des saints.

Tapisserie

La tapisserie est un ouvrage d’art textile, tissé à la main sur un métier à tisser, représentant des scènes figuratives ou géométriques, utilisé comme décoration ou isolant.

Bas-relief

Le bas-relief est une forme de sculpture où les figures se détachent légèrement du fond, donnant une impression de profondeur tout en restant attachées au mur ou à la surface sur laquelle elles sont sculptées.

Bestiaire

Le bestiaire médiéval est un type de manuscrit illustré décrivant divers animaux, réels ou mythiques, souvent accompagnés de leçons morales ou religieuses.

Chapiteau

Le chapiteau est la partie supérieure élargie d’une colonne ou d’un pilier, souvent ornée de sculptures dans les styles roman ou gothique, représentant des feuillages, des figures ou des scènes narratives.

Arc-boutant

L’arc-boutant est un élément architectural du gothique, conçu pour transmettre le poids de la voûte et des toits aux contreforts externes, permettant de construire des murs plus fins et d’ouvrir de grands espaces pour les fenêtres.

Rosace

La rosace est une grande fenêtre ronde, souvent ornée de vitraux, caractéristique de l’architecture gothique, représentant souvent des motifs géométriques complexes ou des scènes religieuses.

Trumeau

Le trumeau est un pilier ou une colonne centrale soutenant le linteau au-dessus de l’entrée, souvent orné de sculptures, dans les églises de style roman ou gothique.

Gargouille

La gargouille est une sculpture saillante représentant généralement un animal ou un monstre grotesque, conçue pour éloigner les eaux de pluie des murs d’une bâtisse, typiquement les églises gothiques.

Lexique du système féodal

Le système féodal était le cadre social, économique et politique qui structurait la société médiévale européenne, basé sur la hiérarchie des terres et des obligations mutuelles entre seigneurs et vassaux.

Suzerain

Le suzerain est un seigneur qui octroie des terres ou des bénéfices en échange de services militaires ou d’autres services de ses vassaux.

Vassalité

La vassalité est la relation de dépendance d’un vassal envers son suzerain, à qui il doit fidélité et service, notamment militaire, en échange de la protection et de l’usage d’un fief.

Investiture

L’investiture est le processus par lequel un suzerain confère officiellement un fief à un vassal, souvent symbolisé par la remise d’un élément tel qu’une branche ou un sceptre.

Allégeance

L’allégeance est le serment de fidélité qu’un vassal prête à son suzerain, affirmant son engagement à suivre ses directives et à le soutenir.

Tenure

La tenure désigne la possession ou le droit d’usage d’un fief par un vassal sous le régime féodal.

Hommage lige

L’hommage lige est un serment particulièrement solennel qui lie un vassal à son suzerain, faisant de cette relation la priorité sur toutes les autres.

Arrière-fief

L’arrière-fief est une terre concédée par un vassal à un sous-vassal, créant ainsi une nouvelle relation de vassalité au sein du fief originel.

Ban et arrière-ban

Le ban et l’arrière-ban désignent l’appel aux armes du suzerain à ses vassaux (le ban) et de ces derniers à leurs propres hommes (l’arrière-ban) en cas de conflit.

Châtellenie

La châtellenie est une circonscription féodale dirigée par un châtelain. Elle comprend un château et les terres environnantes, ainsi que les paysans qui y travaillent.

Droit de banalité

Le droit de banalité est le droit qu’a le seigneur d’exiger que les paysans de sa seigneurie utilisent exclusivement ses installations (moulin, four…) moyennant paiement.

Servage

Le servage est la condition des paysans qui, tout en n’étant pas des esclaves, sont attachés à la terre seigneuriale et doivent à leur seigneur diverses prestations et corvées.

Mainmorte

La mainmorte est une pratique par laquelle un serf ou un paysan ne peut transmettre ses biens après sa mort, ceux-ci revenant de droit au seigneur.

Anoblissement

L’anoblissement est l’acte par lequel un individu est élevé à la noblesse par un suzerain, lui accordant des titres, des terres et des privilèges spécifiques.

Lexique des divertissements et loisirs médiévaux

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Les divertissements et loisirs au Moyen Âge étaient des facettes importantes de la vie sociale et culturelle, allant des jeux intellectuels aux compétitions physiques et aux représentations artistiques.

Trouvère

Un trouvère était un poète-compositeur du nord de la France au Moyen Âge, qui créait des œuvres lyriques, souvent accompagnées de musique, similaires à celles des troubadours du sud.

Ménestrel

Le ménestrel était un musicien itinérant qui jouait de la musique, chantait et racontait des histoires ou des poèmes dans les cours nobles et sur les places publiques.

Échecs

Le jeu d’échecs était un passe-temps populaire au Moyen Âge, apprécié pour sa complexité stratégique et sa symbolique de la guerre féodale entre deux armées.

Tournois

Les tournois étaient des compétitions chevaleresques organisées pour divertir et permettre aux chevaliers de pratiquer leurs compétences en combat simulé, incluant joutes et mêlées.

Bal des ardents

Le Bal des Ardents était un événement tragique de 1393 où plusieurs nobles déguisés en sauvages prirent feu lors d’une fête à la cour de Charles VI de France, reflétant les dangers des divertissements de l’époque.

Chasse à courre

La chasse à courre est une forme de chasse où l’on poursuit le gibier avec des chiens courants et à cheval, très prisée par la noblesse pour son aspect social et sportif.

Fauconnerie

La fauconnerie est l’art d’élever et de dresser des faucons ou d’autres oiseaux de proie pour la chasse, un loisir raffiné et statutaire au Moyen Âge.

Jeu de paume

Le jeu de paume est l’ancêtre du tennis, pratiqué dans des cours spéciales, où l’on frappe la balle avec la paume de la main, d’où son nom.

Lice

La lice est l’arène où se déroulaient les tournois médiévaux, comprenant des espaces pour les joutes et les combats à pied.

Jonglerie

La jonglerie était pratiquée par les ménestrels et les artistes itinérants qui divertissaient la foule avec leur habileté à manipuler divers objets.

Banquet

Le banquet était une grande fête médiévale, souvent donnée par la noblesse, où l’on se réunissait pour manger, boire, écouter de la musique et socialiser.

Danse

La danse était une partie essentielle des festivités médiévales, allant des danses populaires aux bals organisés par la noblesse, chacune avec ses propres pas et musiques.

Fabliau

Le fabliau est un court récit en vers, souvent grivois ou humoristique, populaire au Moyen Âge, racontant des histoires de moeurs avec une pointe de satire sociale.

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